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Je suis entré en peinture en 1993. Le déclic s'est produit lors d'une retraite spirituelle dans le désert Marocain. Je me souviens avoir tracé, à la fin de cette retraite, un dessin au stylo bille, mais je ne peux pas expliquer précisément ce qui s'est produit; on me parle souvent "d'émergence spirituelle".

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Ils parlent d'Arnaldo...

J'ai éprouvé le véritable "Coup de Coeur" devant la jeune oeuvre de Arnaldo MAROTTA.
La profondeur des sujets traités, l'enthousiasme dans le trait, le bouillonnement des couleurs, un équilibre des formes restituent la part d'éternité qu'il y a en chacun de nous.
Ce travail ardent ne peut, me semble-t-il, laisser l'amateur d'Art indifférent et engage le regard et la pensée vers le rêve d'une spiritualité spontanée.
Marthe Nochy, Collectionneur

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Les peintures d'Arnaldo MAROTTA stimulent l'imaginaire. Les couleurs, les formes résonnent au niveau inconscient et font naître des sensations et des perceptions du monde évoquant un voyage à travers le cosmos, les galaxies... C'est pour moi une source de réflexion spirituelle.
Grâce à l'agencement des couleurs et de la matière, les huit tableaux avec lesquels je vis tous les jours me ressourcent, me donnent de l'énergie et m'aident à prendre de la distance pour relativiser les problèmes et souffrances de la vie.
Chaque tableau fait écho à des représentations différentes et suscite des perceptions spécifiques : l'un permet la distance, l'autre connecte avec la nature comme une promenade en forêt ou m'entraîne au travers d'un trou noir dans la quatrième dimension. Actuellement, Arnaldo MAROTTA fait un travail plus orienté sur l'humain et les énergies incarnées.
Je ressens chez lui une démarche intégrant un chemin spirituel développé au travers de ses expériences personnelles qu'il transmet dans ses tableaux. Il exprime une profondeur au niveau de la recherche du sens qu'il communique aux personnes qui voient ses tableaux, leur permettant ainsi d'être en contact avec leur propre sens, leur propre quête et les aidant à se recentrer.
Arnaldo MAROTTA est un accompagnant spirituel, un quêteur d'éternité.
Marik Cassard, Collectionneur

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Le peintre de l'énigme.
Il est toujours délicat de présenter un peintre à un public qui ne connaîtrait pas encore son oeuvre.
D'habitude, on appelle des références, on compare, on cherche des rapprochements.
Dans les toiles d'Arnaldo Marotta, certains ont cru déceler une certaine filiation avec Modigliani, lui aussi Italien et familier de la Butte Montmartre.
D'autres, par la lumière de sa palette ont suggéré Dufy ou Chagall.
A bien y regarder, la méthode paraît vaine, tant le travail de Marotta est original.
Autodidacte, de maîtres il n'a jamais eu et il ignore les modèles.
Artiste authentique, son imaginaire, foisonnant et complexe, porte seul cette oeuvre singulière.
Marotta est unique parce qu'il maîtrise - voyez ses portraits ou ses abstractions fulgurantes -, l'art impensable de dire le mystère.
Sans qu'il en ait conscience, c'est lui qui s'impose désormais comme une référence.
Marotta, le peintre de l'énigme.
Bruno Clement, Journaliste-réalisateur

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Je vois dans l'oeuvre d'Arnaldo Marotta, mille et un visages...
Les mille et un visages que l'artiste porte en lui-même...
Et l'oeuvre est paradoxe: devant l'idée d'une beauté esthétique et plastique du portrait, où une luxuriance de formes, drapés, soies et parures, viennent étayer sa représentation, une autre s'impose presque simultanément: l'expression contenue dans les regards, le mouvement des bras, le port de tête, l'inclinaison du buste, le choix des couleurs, les fonds (qui constituent presque des scènes figées de théâtre ou des instantanés de cinéma...) ajoutent, à la présence spaciale, une forte présence spirituelle.
Enfin une dimension suggestive vient clore le cortège des sensations et émotions possibles: l'offrande de l'artiste qui nous dépayse, nous raconte des histoires de dunes, de princesses envoûtantes, de personnalités affranchies ou revendicatrices... Le regard perce alors les limites de la toile pour entrer dans une réelle épaisseur, une présence palpable et faire enfin la rencontre attendue.
Cependant, une fois détaché de l'expression s'attardera-t-on sur la formidable souplesse du pinceau donnant le volume de la courbe, humble mais combien efficace.
Arnaldo Marotta parvient ainsi à un ensemble cohérent, poétique et sensuel dans le sens le plus humain du terme, où les sens renouent avec l'essence, tantôt celle des Origines, tantôt celle du chemin spirituel et, c'est bien là le talent de l'artiste.
Catherine Cousseau, Médiatrice culturelle

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Portfolio

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Biographie

Arnaldo Marotta - Biographie

Avant d’être peintre, Arnaldo Marotta a vécu plusieurs vies. Italien, né en 1940 dans les Abruzzes, il a été « Sciuscia », un enfant des rues.
Arrivé en France à l’âge de 21 ans, il apprend le français tout seul, et parvient à se faire engager comme Majordome au sein d’une grande famille française. La première et dernière ligne d’un curriculum vitae « classique » dans cette tranche de vie qui fut plutôt aux antipodes de l’académisme.
Le jeune homme est attiré par la scène et le monde de la nuit. Dans le Paris des années 60, le cabaret « Chez Michou » brille de mille feux. Arnaldo y débute sa carrière d’artiste comme transformiste.
Pendant plus de huit années, il fait « les beaux soirs » du cabaret. Ses grands numéros sont entre autres « Juliette Gréco », « Maria Callas », « Nana Mouskouri ». Les habitués des lieux s’appellent Thierry le Luron, Sophia Loren, Romy Schneider, Yves Mourousi, Alice Sapritch, Lauren Baccal ou encore Liza Minelli. L’artiste se souvient du jour où Jacques Brel, en personne, est venu le féliciter à la fin du spectacle. « Tu es vraiment un grand acteur » lui a t-il déclaré. Mais si le compliment est sincère, Arnaldo ne se voit pas vieillir dans des numéros de playback. Il bifurque vers le prêt-à-porter de luxe, travaille entre Cannes et Paris chez Armani et Arnys où il entame un nouveau métier.
Mais en 1993, Arnaldo Marotta apprend qu’il est atteint d’une grave maladie. Le choc est rude, l’horizon s’obscurcit subitement.

Cherchant des réponses à des questions qui nous dépassent tous, le voilà qui s’embarque dans une retraite spirituelle dans le sud marocain avec un groupe de vingt-cinq personnes emmenées par Marie de Hennezel, spécialiste reconnue dans le domaine des soins palliatifs. La méharée se déroule en pleine Semaine Sainte. Le Jeudi Saint, alors que tout le groupe répète le geste du Christ lavant les pieds des Apôtres, Arnaldo est littéralement frappé par une vision et « la sensation d’un amour infini, l’amour du Christ ». Une expérience sidérante, qu’il a gardée pour lui, parce qu’elle était indescriptible.
« Je me suis réfugié au pied d’un arbre, raconte t-il sobrement, et j’ai tracé mon premier dessin au stylo à bille.
De retour en France, mon premier geste a été d’aller acheter des tubes de peinture, un pinceau et des toiles. C’était un besoin irrépressible ».
A 53 ans, alors qu’il n’a jamais tenu un pinceau ou pris un cours de dessin de toute sa vie, Arnaldo Marotta devient peintre. « Cette activité », confie t-il, « est devenue toute ma vie. Souvent, je dis : ce n’est pas moi qui ai choisi la peinture, c’est la peinture qui m’a choisi. Lorsque je peins, je suis dans un état second, je ne peins jamais dans la tranquillité. J’ai beaucoup travaillé, produit de bonnes et de mauvaises toiles et n’ai finalement rencontré mon premier public qu’en 1997… »
S’ensuit une carrière ponctuée d’expositions collectives ou individuelles – trente à ce jour – de récompenses et de distinctions.
Marotta ne semble guère s’en émouvoir. Son regard, tout comme celui des personnages de ses tableaux, est à la fois lumineux et insondable.
Ses pensées, de toute évidence, sont ailleurs.

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